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Histoire et patrimoine

UN PEU D'HISTOIRE

Viviers tire son nom des viviers qui alimentaient la proche ville gallo-romaine d'Alba (Aps). Il reste dans le quartier du « château » des traces d'une présence romaine. Installé jusqu'alors à Alba, l'évêque, siège à Viviers dès le Ve siècle. Il est seigneur de la ville, et la vie économique et sociale s'organise peu à peu autour de la présence de l'évêché : dans la ville haute (le « château) s'établit le quartier canonial, tandis que les habitations civiles s'étagent dans la pente et dans la ville « basse ».

Viviers est rattaché au royaume de France en 1307. Aux XVe et XVIe siècles, le pouvoir est d'abord aux mains des marchands, auxquels s'associent quelques artisans (drapiers, pélissiers) et des hommes de loi (notaires, praticiens) : Viviers est avant tout une ville bourgeoise. La cité connaît une expansion importante et consolide ses remparts pour se protéger des attaques de la guerre de Cent ans.

A la Renaissance, Viviers connaît la prospérité sous l'épiscopat de Claude de Tournon. Celui-ci reconstruit le chœur de la cathédrale. Noël Albert, riche bourgeois enrichi par le commerce du sel sur le Rhône et propriétaire de la demeure appelée aujourd'hui Maison des Chevaliers, profite des Guerres de Religion pour se rendre maître de la ville ; ses troupes détruisent en partie la cathédrale.

A la Renaissance, Viviers connaît la prospérité sous l'épiscopat de Claude de Tournon. Celui-ci reconstruit le chœur de la cathédrale. Noël Albert, riche bourgeois enrichi par le commerce du sel sur le Rhône et propriétaire de la demeure appelée aujourd'hui Maison des Chevaliers, profite des Guerres de Religion pour se rendre maître de la ville ; ses troupes détruisent en partie la cathédrale.

Au milieu du XVIIIe siècle, l'évêque François Renaud de Villeneuve fait construire le palais épiscopal, aujourd'hui hôtel de ville. D'autres hôtels particuliers sont construits ou embellis à la même époque : hôtels de Roqueplane, de Tourville, de Beaulieu...
A la Révolution Française, l'évêque Charles de La Font de Savine prête le serment révolutionnaire, ce qui vaut à l'évêché d'être supprimé et au diocèse de Viviers d'être rattaché à celui de Mende pendant une trentaine d'années.

Le XIXe siècle correspond à une période de grande innovation industrielle, avec la création de l'usine Lafarge (chaux et ciments). Le carreau de ciment polychrome est également une création vivaroise (établissements Larmande).

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Noël Albert
Ou Albert de NOE, riche marchand du XVIe siècle. Passé du catholicisme à un protestantisme fanatique, il fut un personnage ambigu. Ami des arts et fin lettré, il fit construire la « Maison des Chevaliers » et sa façade Renaissance.

Le cardinal de Richelieu
Fit halte à Viviers lors de son retour du midi de la France (signature d'un traité de paix avec l'Espagne, 1642). Malgré sa maladie – il mourut 3 mois plus tard - il fut reçu en grande pompe.

Charles de La Font de Savine
Premier « évêque jureur » de France, il prêta serment à la Constitution lors de la Révolution française (1791).

Honoré Flaugergues (1755 – 1830)
Astronome et juge de paix : il ne quitta jamais Viviers mais fut un des astronomes les plus réputés de son époque, qui échangea calculs et observations avec ses confrères dans toute l'Europe. Un cratère qu'il découvrit sur la planète Mars porte son nom.

Napoleon III

Descend le Rhône, et accoste à Viviers le 24 septembre 1852. Il est reçu par les autorités municipales et préfectorales, par les évêques de Viviers et de Belley, et acclamé par une foule immense. Il offre à l'évêque, à l'occasion de ce passage, trois des tapisseries des Gobelins qui ornent aujourd'hui la cathédrale.

Jacques de Banne (1591/1657)
Était chanoine de la cathédrale ; il a écrit ses mémoires qui sont une bonne chronique sur la vie du chapitre et les événements de son temps

Marie de Romieu (1545/1590)  
Femme très cultivée, poétesse vivaroise et féministe avant l'heure
Deux de ses écrits :
« Discours que l’excellence de la femme surpasse celle de l’homme » - « Ode à la rose »

Jacques de Romieu chanoine (1540/1600)
Frère de la poétesse Marie de Romieu, secrétaire ordinaire de la chambre du roi, poète, sacristain, inhumé au tombeau de la Maréchale de Boucicaut,

Clotilde de Surville poétesse (1405/ 1498)
Un de ses descendants fut propriétaire de l’Hôtel de Surville à Viviers et publia les poèmes retrouvés de son ancêtre

Etienne Larmande (XIXe siècle)
Entrepreneur de bâtiments, à l’origine de la fabrication des carreaux mosaïque vers 1850 (obtenus sans cuisson en mélangeant en certaines proportions du calcaire, de l'argile, du sable et de l’eau)

Auguste Lachave (XIXe siècle)
Etait serrurier. Etienne Larmande fit appel à lui pour fabriquer les diviseurs nécessaires pour la fabrication des carreaux mosaïque. Son usine est l'actuelle poterie près de la Poste.

Paul Signac (1863/1935)
Artiste peintre paysagiste, est l'auteur de tableaux sur Viviers. Il louait une maison de campagne non loin du Rhône dont le nom était « Les maraniousques »

Damon (XIXe siècle)
Est un fabricant de carreaux, concurrent d'Etienne Larmande Il a inventé une machine à couper les feuilles de murier. Il a vécu dans la Maison des Chevalier

Joseph Bourg (XIXe siècle)
Est l'auteur d'ouvrages sur Viviers

Abbé Mollier (XIXe siècle)

Ecrivain a publié des ouvrages sur la cathédrale, sur la tour-porte, sur les saints de l’Ardèche

François Monnier (1555/1618)
Chanoine, prit en main les réparations et l'ornementation de la cathédrale après les Guerres Religion

Mercoyrol de Beaulieu Jacques (1725/1817)  

Fut gouverneur militaire et maréchal des camps à Viviers Il participa à la fête de la Fédération

Jean-Baptiste Franque (1678/1738)
Architecte originaire d'Avignon construisit le palais épiscopal (mairie actuelle) l’Hôtel de Roqueplane et refit la voute de la cathédrale

Pierre Hilaire Chapuis de Tourville (XVIIIe siècle)
Fit construire l'hôtel de Tourville vers 1751 sur l’emplacement de maisons détruites

Loys Pic
Maçon de Pont Saint Esprit est l'auteur en 1546 de la façade de la Maison des Chevaliers

Pierre de Roqueplane
Fit construire en 1738 l'hôtel particulier du même nom

Jeanne de Croupet
Fut la première Mère supérieure des Dominicaines arrivées en 1625 à Viviers

Jean François Baron
Était menuisier à Viviers. Vers 1839 il sculpta le tambour de porte et la tribune d’orgue en noyer de la cathédrale

Viviers, l'un des trois secteurs sauvegardés de la région
Description, photos, circuits de découverte autour du patrimoine, vous trouvez plus d'informations sur site du centre inter-universitaire du patrimoine.

Cathédrale

Un monument exceptionnel - monument historique classé
Achevée au milieu du XIIe siècle, fortement modifiée au cours des siècles, elle présente des vestiges romans, une abside gothique entourée d'un déambulatoire et de 4 chapelles rayonnantes rectangulaires. Voûte réalisée par les architectes Franque au XVIIIe siècle. Clocher-tour, ancienne porte du quartier canonial. Tapisseries des Gobelins, stalles remarquables dans le chœur, maître-autel en marqueterie de marbres polychromes.

Hôtel de ville
Ancien palais épiscopal - monument historique classé
Siège de l'évêché jusqu'en 1986 lorsque eut lieu un échange historique entre la Commune et l'Evêché, il fut construit par l'évêque François-Renaud de Villeneuve au milieu du XVIIIe siècle. Vaste hôtel particulier entre cour et jardin, il s'ouvre sur une grande cour de plan ovale dite « cour d'honneur ». Salon ‘à l'italienne' décoré de peintures murales en camaïeu de gris-vert. Parquets remarquables.

Hôtel de Tourville
Monument historique classé
Ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle. Magnifique porte sculptée (Grand-Rue).

Hôtel de Beaulieu
Ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle. Façade aux 24 fenêtres ornées de mascarons (Grand-Rue).

Hôtel de Roqueplane
Monument historique classé
Ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, aujourd'hui siège de l'évêché.

Notre-Dame du Rhône
Monument historique classé
Ancienne chapelle d'un couvent de Dominicaines, elle allie beauté et sobriété. (Avenue P. Mendès-France)

Maison des Chevaliers
Monument historique classé
Demeure du seigneur Noël Albert au XVIe siècle. Il fait construire une façade selon le goût de l'époque : élevée sur 4 niveaux, elle présente des frises sculptées (scènes de tournoi, rinceaux…), des bustes en relief ornant des médaillons. Le monument fait aujourd'hui l'objet d'études visant à sa réhabilitation.

Pont Romain
Pont gallo-romain (IIe ou IIIe siècle, sur la rive droite du Rhône, il est composé de onze arches).

La Maison de Lestrade fait partie des monuments inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

L'époque médiévale
Ce bâtiment surplombe l'actuelle place de la République qui fut le cœur de la ville ancienne. A l'époque médiévale, l'entrée se faisait sur la place par une belle porte piétonne surélevée dont on aperçoit encore une partie de l'arc sur la droite de la façade. Actuellement il reste deux grandes portes, ouvertes plus tard pour des boutiques. L'éclairage des étages fut assuré par des fenêtres à croisées, remplacées au XVIIIe siècle par les ouvertures actuelles.
La façade sur la rue du Château présente encore des chapiteaux du XIIe siècle ainsi qu’une fenêtre géminée dans la partie droite du bâtiment.

Le XVIe siècle
 Les deux « maisons blocs » indépendantes du XIIe siècle furent réunies au XVIe siècle et l'entrée se fit alors sur la rue montant à la ville haute. On peut admirer la porte cloutée, abritée d'un larmier (qui recueille les larmes de pluie) . Au-dessus de cette porte on voit les fenêtres qui éclairent l'escalier en vis, permettant d'avoir accès aux deux côtés de cette nouvelle construction.

Le XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle cette maison appartenait à Mme de Lestrade dont le fondé de pouvoir était M. Penchenier. L'hôtel de ville se trouvait alors en haut de l'impasse Montargues, le long du rempart et le chemin, souvent verglacé l'hiver devenait difficile d’accès. Le lieu étant isolé, les consuls faisaient part de leurs craintes que les documents municipaux ne viennent à être volés.
Il ajouta qu'il y avait encore deux chambres pour y mettre des fournitures comme lits, paillasses, marmites et autres effets.
Le conseil approuva et les autorisations officielles furent demandées pour faire une dépense de 2200 livres nécessaires à cet achat.
La maison achetée, en décembre, il apparut que des réparations s’imposaient. Des devis furent faits par Michel Baratier, maître menuisier, Hugues Taillant, maître maçon et Charles Hugon, maitre serrurier. La somme totale se montait à 540 livres.

Aussi en 1767, M. de Tourville, le premier consul proposa d'acheter la maison de Lestrade. Il exposa les avantages, on pouvait y trouver : « une grande salle propre à assembler le conseil plus au second étage une autre salle propre à faire un magasin à blé en cas de disette plus une chambre voûtée dessus et dessous propre à placer tous les papiers des archives à l'abri du feu et de l'enterrement plus au rez-de-chaussée donnant sur la place, un corps de garde et à l'arrière de solides prisons »
Il ajouta qu'il y avait encore deux chambres pour y mettre des fournitures comme lits, paillasses, marmites et autres effets.

Le conseil approuva et les autorisations officielles furent demandées pour faire une dépense de 2200 livres nécessaires à cet achat.
La maison achetée, en décembre, il apparut que des réparations s’imposaient. Des devis furent faits par Michel Baratier, maître menuisier, Hugues Taillant, maître maçon et Charles Hugon, maitre serrurier. La somme totale se montait à 540 livres.
Puis au printemps suivant une nouvelle demande fut adressée à l'intendant du Languedoc. En effet il fallait faire des aménagements pour loger une compagnie, installer le corps de garde et la prison. De plus dans les deux grandes pièces, des cheminées et des lambris étaient nécessaires.
D'autres transformations eurent sans doute lieu ; un inventaire de 1844 décrit la répartition des pièces :
Au rez-de-chaussée, le corps de garde et la prison
Au premier étage, le cabinet du consul, le secrétariat et la salle du conseil
Au 2ème étage, le tribunal de paix
Au levant des pièces, le logement du conseil

En 1856 la mairie s'agrandit en achetant la maison Comte qui forme la partie arrière.
Puis en 1947, la mairie acheta l'hôtel de Roqueplane et y transporta ses bureaux. Le bâtiment fut mis en vente mais aucun acheteur ne se présenta. Deux ans plus tard elle fut louée à l'entreprise Boussiron qui y aménagea des logements pour les ouvriers qui travaillaient à la reconstruction du pont sur le Rhône. Un état des lieux fait en 1953 nous apprend que le bâtiment était encore occupé par des ménages d’ouvriers. En 1954 il fut acheté par M. Chaix qui le revendit à l’association « Chantiers d'Etudes médiévales » de Strasbourg.
C'est en 1954 que la maison de Lestrade fut vendue pour 250.000 francs à M.Chaix, qui la revendit en 1976  à l'association strasbourgeoise « Chantiers d'Etudes médiévales » ; des stages furent organisés pour, soi-disant, réhabiliter le bâtiment, mais les activités des dirigeants restèrent plutôt obscures. Des sondages faits vers 1977 dans la grande pièce du premier étage dévoilèrent des peintures qui ne furent pas identifiées à cette époque. D'autant plus que toute pénétration de personnes qualifiées fut refusée et les peintures ne purent être notifiées dans l'ouvrage d'Yves Esquieu : « Viviers, peintures murales » ni dans l'Inventaire topographique du canton de Viviers.
Un article de presse de 1980 évoque l'existence de deux têtes de pierre que l'association a mises à l'abri : une tête de cheval et une tête d'homme ayant conservé ses yeux de verre. Mais lorsque cette association quitta le bâtiment, aucune de ces sculptures ne fut retrouvée. ...Le bâtiment resta vide quelques temps. Puis il fut acheté en 2004 par René Mey, un promoteur immobilier de Marseille qui projetait d'en faire des logements de luxe. Evidemment il était intéressé par les atouts patrimoniaux de cette maison. Il permit toutefois à Yves Esquieu d’en faire une étude et une couverture photographique

Mais, suivez-moi, je vais vous faire la visite de la maison.
L'entrée se fait par la rue du Château qui monte à la ville haute. Un escalier en vis nous mène à la grande salle du premier étage où se trouvent les peintures. C'est Marthe Laloge qui en découvrit la signification ; il s'agit de la parabole du « Fils prodigue » dans l'Evangile de St Luc.  Sur les onze tableaux on peut interpréter le départ du fils avec la part d'héritage qu'il a réclamée, son arrivée dans une auberge où il dépose son sac aux pieds d'une prostituée ; s'ensuivent des scènes de danseurs et de musiciens puis celle d'un festin avec une table bien garnie, et celle de personnages dans un bain. Les autres scènes sont moins visibles mais le fils a dépensé tout son argent en menant une vie dissolue ; il en est réduit à garder des cochons. Puis il se décide à retourner chez son père afin d'implorer son pardon. Les dernières peintures montrent le père qui accueille son enfant et fait tuer un veau (encore un repas) pour fêter son retour. Un réaménagement de la hauteur de la pièce, postérieur à ces peintures a fait disparaître le haut des scènes que l'on retrouve à l'étage supérieur.
La cage d'escalier est peinte d'un faux appareil de pierres blanches, de colonnades et de rinceaux.
Dans la pièce de droite qui a été une cuisine subsiste une cheminée majestueuse sous le manteau de laquelle se trouve un four à pain. Il y avait là un accès direct à l'eau de la citerne.  On traverse cette pièce pour accéder à trois autres pièces ; dans la première, une cheminée d’angle datant du XVIIIe siècle, dans la dernière des peintures au pochoir du XXe siècle.
Curieusement au deuxième étage l'accès aux pièces se faisait par trois portes de niveaux différents dont l'une a été ensuite transformée en fenêtre. Un petit cabinet contigu à la salle de gauche a conservé un décor mural de fleurs et de feuillages, dégagé partiellement ; on y remarque le dessin d'un beau canthare (vase grec à anses). Le troisième étage avec ses cinq pièces ne présente rien de remarquable, mais c'est la voûte de l'escalier qui attire le regard.

La partie haute s'orne de colombes dans des cadres octogonaux. Un dessus de porte présente une couronne de feuillages avec des lettres au milieu. Un décor de colombes, interrompu par de petites ouvertures entoure toute la base de la tour, Puis des feuillages s'épanouissent dans des canthares et toute la voûte est parsemée de petites fleurs.
Mais redescendons à présent pour nous diriger vers la grande porte de droite de la façade, sur la place. Après avoir traversé une salle et franchi quelques marches, poussons la lourde porte de la prison encore percée de son judas. Seule une très faible lueur parvient de la petite lucarne tout en haut du mur fait d'énormes pierres. Une lampe électrique est nécessaire pour découvrir les anneaux scellés dans le mur où étaient attachés les prisonniers. Au plafond une ouverture est pratiquée, peut-être existait-il une trappe pour les alimenter ? Mais on retrouve aussi ce genre d'ouverture dans d'autres maisons à Viviers ! Alors ?  Dans un coin une ouverture accédait à la citerne qui fut ensuite transformé en latrine.
Une description détaillée de cette maison, faite par Yves Esquieu est consultable au CICP.

Quel avenir pour la Maison de Lestrade ?
Le dernier propriétaire n’avait engagé aucune restauration et sa mauvaise gestion l'ayant entraîné à la faillite, le patrimoine qu'il avait constitué fut mis en vente.
Ce bâtiment, inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques a actuellement trouvé un acquéreur. Viviers n'a pas su conserver cette partie de ses richesses. Tout amoureux du patrimoine s'interroge à présent sur la future destination de cet immeuble. Peut-on espérer que la restauration des peintures des XIIIe et XVIe siècles et le respect de l'inscription de ce monument historique soit une priorité ? Et qu'une solution soit trouvée afin que les vivarois puissent, sous certaines conditions, admirer les peintures de la grande salle et de l’escalier ?

Yvonne Leclère